À l’écoute de chaque élève grâce à la différenciation pédagogique – Nouvelles en français avec David Grégoire – 5 Mai, 2011 – Cornwall Ontario

Huguette Bourdeau (12e année), Roxanne Cayer (9e année à 12e année), Tina Charlebois (9e année à 12e année) et Fabienne Junt (9e année à 11e année). Absent(es) sur la photo : Claudine Desjardins (9e année) et Shawn Rathwell (9e année à 12e année). (Photo : David Grégoire)

Cornwall ON – Pour une deuxième année consécutive, la stratégie d’enseignement de différenciation est implantée dans les cours de français à l’école secondaire catholique La Citadelle, à Cornwall.

Ce projet pédagogique consiste à enseigner aux étudiants selon leurs styles d’apprentissages, leurs forces et leurs champs d’intérêt afin de favoriser leur apprentissage et leur réussite scolaire. En d’autres termes, on mise plus sur l’apprenant que sur la matière.

Cette pédagogie d’enseignement a deux buts. Premièrement, rejoindre le plus d’élèves possible en variant les activités. On désire ainsi aller chercher autant les visuels, les auditifs que les kinésilogiques. Afin de rejoindre tous ces types de personnes, les enseignants vont offrir des choix de thèmes ou d’activité. Par exemple, plus de lecture pour ceux qui aiment lire et plus d’exercice d’écriture pour ceux qui préfèrent écrire. C’est aussi offrir le choix au niveau du sujet d’une production. « Dans un cours, on peut regrouper les élèves selon leur type (visuel, kinéstésiologique et auditif) et/ou par thème et/ou par leurs goûts », affirme Huguette Bourdeau, professeure de français 12e année à l’école La Citadelle. Aussi, pour quelques-unes des cinq unités d’un semestre, l’élève choisit entre un texte et une présentation orale.

Deuxièmement, le projet vise à épauler les élèves pour le Test provincial de compétences linguistiques (TPCL). Ainsi, augmenter la moyenne des notes des élèves de l’école à ce test.

Le programme de différenciation s’adresse principalement aux élèves de la 9e année dans les cours de français à l’école La Citadelle, mais les professeurs de français créent de plus en plus d’activités pour les 9e à la 12e année, de toutes les filières (ex. : théorique et appliqués). En plus, cette année, on veut aussi agrandir la banque d’exercices. Celle-ci comprend à ce jour plus de 40 activités. D’ailleurs, les professeurs de français utilisent et créé de plus en plus d’activités sur le tableau blanc interactif.

Cette année, dans le cadre de ce projet, ils travaillent principalement le texte d’opinion. L’année dernière, le thème de cette stratégie d’enseignement était la nouvelle journalistique.

« Les élèves réagissent très bien à cette méthode d’enseignement. Elle a .été intégré graduellement. Avec les exercices sur le tableau blanc interactif, c’est vraiment un plus et ils sont plus motivés à apprendre. Les élèves semblent mieux retenir la matière puisqu’ils participent activement à la leçon donc à leur apprentissage. Nous les enseignants, on en retire une plus grande satisfaction puisqu’on a réussi à « aller chercher » des élèves qui n’avaient aucun ou peu d’intérêt dans la matière. Puis, on a le sentiment de mieux connaître nos élèves », indique Mme Bourdeau. De plus, selon cette dernière, la pédagogie de différenciation augmenterait minimalement la tâche des enseignantes lors de la préparation des cours. À long terme, elle serait très utile, car les vieilles activités seront réutilisées.

Rappelons que pour l’année scolaire 2009-2010, trois écoles catholiques et publiques, dont La Citadelle, ont participé au projet de différenciation pédagogique. Pour 2010-2011, le Conseil scolaire de district catholique de l’Est ontarien (CSDCEO) a demandé à l’école de poursuivre le projet. D’ailleurs,  la directrice de l’école est fière de ce projet. « C’est l’avenir du succès de chacun des élèves. Cela permet de respecter le rythme et le style d’apprentissage de l’élève. »

Tina Charlebois, professeure de français (9e à 12e année) présente un jeu de mémoire sur le tableau blanc interactif. (Photo : David Grégoire)

Avec ce succès depuis deux ans, les enseignantes de français de l’école La Citadelle espèrent maintenir l’expérience pour la prochaine année scolaire, 2011-2012, en misant cette fois-ci sur le développement du vocabulaire et la lecture.


Pommier Jewellers

Leave a Reply