Cornwall ON – D’ici 2014, les réductions d’impôts décrétées par les Conservateurs en 2006 auront coûté au public 220 milliards de dollars, soit un manque à gagner de 36 milliards par année, qui se traduit
par des coupures dans les services publics.
Le gel du budget de fonctionnement des ministères entraînera une diminution importante de la qualité des services publics. L’idéologie néolibérale s’en mêle à nouveau… Les examens des dépenses auront pour répercussion qu’on ne remplacera pas les 13,000 fonctionnaires par année (en moyenne) qui prennent leur retraite. La plupart des embauches sont et seront à durée déterminée et la part des emplois précaires va croître.
Malgré ce que la population canadienne voit et entend dans les médias tout les jours, il existe des solutions de rechange à la suppression des services publics.
Pourtant, il y a d’autres mesures budgétaires que le gouvernement pourrait prendre qui offrent des avantages beaucoup plus importants et durables. Il y a plus d’une façon pour un pays de se sortir d’un déficit.
Imposer la totalité des gains en capital. L’impôt sur le revenu canadien s’applique à la pleine valeur des revenus d’emploi, mais seulement à la moitié de la valeur des gains en capital. En
2009, cette iniquité a coûté 3,2 milliards de dollars en impôt sur le revenu des particulier et 3,2 milliards de dollars en revenu d’impôt des sociétés perdus. La moitié des gains en capital
imposables ( 49,6 % ) appartiennent au 0,8 % les plus riches des déclarants, qui bénéficient de revenus annuels supérieurs à $ 250,000.
On devrait imposer les opérations financières, rétablir l’impôt des sociétés et annuler la réduction de la TPS.
De plus, on pourrait créer une nouvelle tranche d’imposition de 3,5 % pour le revenu supérieur à $250,000.
Même si le pays souffre d’une des pires crises de l’emploi de son histoire, des mises à pied seront effectuées au cours des prochaines années.
En réalité, avec les bleus au pouvoir on n’est pas sorti du bois…