SIDNEY BC — Green Party of Canada Leader Elizabeth May and Deputy Leader Adriane Carr to head to Ottawa soon to push for legislation to protect BC’s coast against Alberta Tar Sands tankers ploughing through marine waters by Vancouver, the Gulf Islands, Saanich, and Victoria.
Today from the Sidney Pier, with a backdrop of the Gulf Islands National Park Reserve on Saturna and Pender Islands and the waters of the proposed Southern Strait of Georgia National Marine Conservation Area, Green Party of Canada leader Elizabeth May and deputy leader Adriane Carr renewed their calls for a legislated ban on oil tankers along BC’s coast, currently under threat by increasing oil tanker traffic servicing the Alberta Tar Sands.
On November 15, the two will be in Ottawa to present a banner to the House of Commons from citizens who rallied in Vancouver on October 17 in support of a west coast tanker ban.
“This has been one of the best kept anti-environmental secrets in Canada. Few people realize that Alberta Tar Sands tankers carrying crude oil are passing by the largest population centers and some of the richest marine areas along BC’s coast,” stated Elizabeth May, national leader of the Green Party of Canada. “Plans to expand the operations five-fold will increase the risk even further to the people and marine ecosystems in the area.”
Since 2007, the federal government has quietly allowed up to 700,000 barrels of tar sands crude oil to be shipped from Kinder-Morgan’s Burrard Inlet terminal in Vancouver each week, through Strait of Georgia by the Gulf Islands and Saanich, and out along the Strait of Juan de Fuca by Victoria. Kinder-Morgan is proposing a five-fold increase in oil tanker traffic through the region in coming years in order to service the expansion of the Alberta tar sands to access Asian and international markets.
“The West Coast of North America is recognized as having the richest, temperate marine waters on the planet, both in terms of biological diversity and productivity”, stated Adriane Carr, Deputy Leader of the Green Party of BC. “The consequences of a major oil spill along the Lower Mainland’s coastline, the Strait of Georgia by the Gulf Islands and Saanich, or in the Strait of Juan de Fuca near Victoria and ecological treasures like the Race Rocks Marine Protected Area, would be catastrophic for our biodiversity, tourism, and fisheries. We need to protect BC’s exceptional marine environment and restrict the growth of the Alberta Tar Sands – not create an expanded gateway to international markets for higher volumes of exports of the planet’s dirtiest oil.”
As part of the Northern Gateway project, which entails the creation of a deep sea port in Prince Rupert and the Enbridge Pipeline from the Alberta tar sands to Kitimat in northern BC, and a potential 5-fold increase in oil tanker traffic in Vancouver’s harbour, both the federal and BC governments have been working to facilitate the transportation infrastructure to expand the Alberta tar sands. The Alberta tar sands are considered to be the dirtiest and most carbon-intensive oil extraction megaproject on Earth.
“In the House, the Minister of Natural Resources has described the oil tanker ban as voluntary. And under cover of loose terminology, oil tanker traffic on BC’s coast is on the rise. Since they came to power in 2006, the Harper Conservatives and Saanich – Gulf Islands MP Gary Lunn have shown themselves to be the strongest proponents of increased oil tanker traffic and expansion of the Alberta tar sands that is driving this whole process along,” stated Elizabeth May. “We must reverse this trend with multi-partisan cooperation for a federal, legislated ban on oil tanker traffic along Canada’s entire West Coast. I will be working to mobilize the Green Party membership and approaching the other parties to see that this happens.”
Les verts réclament la protection légale des côtes de la C.-B. contre les pétroliers des sables bitumineux de l’Alberta
SIDNEY BC– La chef du Parti vert du Canada, Elizabeth May, et la chef adjointe, Adriane Carr, se rendront à Ottawa pour réclamer des dispositions légales pour protéger les côtes de la Colombie-Britannique contre les pétroliers des sables bitumineux de l’Alberta qui naviguent au large de Vancouver, des îles Gulf, de Saanich et de Victoria.
May et Carr se sont rendues aujourd’hui au quai de Sidney, avec en toile de fond la réserve de parc national du Canada des Îles-Gulf, sur les îles Saturna et Pender, et les eaux visées par le projet de réserve d’aire marine nationale de conservation du Détroit-de-Georgia-Sud, pour réitérer leur appel pour l’adoption d’une loi interdisant les pétroliers le long des côtes de la Colombie-Britannique, actuellement menacées par la circulation de pétroliers desservant les sables bitumineux de l’Alberta.
Le 15 novembre, May et Carr seront à Ottawa pour présenter à la Chambre des communes une bannière créée par les citoyennes et les citoyens qui se sont rassemblés le 17 octobre à Vancouver afin de dénoncer cet état de choses et réclamer l’interdiction des pétroliers sur toute la côte ouest.
« Il s’agit de l’un des secrets antienvironnementaux les mieux gardés au Canada. Peu de gens réalisent que les pétroliers desservant les sables bitumineux de l’Alberta circulent près des plus grandes agglomérations urbaines et dans l’une des régions les plus riches dans la province en terme de vie marine », a dénoncé Mme May. « Des projets en cours visant à quintupler les activités des sables bitumineux augmenteront les risques pour les gens et les écosystèmes marins de la région. »
Depuis 2007, le gouvernement fédéral a discrètement autorisé, chaque semaine, le transport de près de 700 000 barils de pétrole brut issu des sables bitumineux dans le terminal Kinder-Morgan de l’inlet Burrard, à Vancouver, puis dans le détroit de Georgia, près de Saanich et des îles Gulf, et le détroit Juan de Fuca, près de Victoria. Kinder-Morgan propose de quintupler la circulation de pétroliers dans la région au cours des prochaines années pour appuyer l’expansion des sables bitumineux de l’Alberta et acheminer le pétrole sur les marchés asiatiques et internationaux.
« La côte ouest de l’Amérique du Nord est reconnue comme ayant les eaux marines tempérées les plus riches de la planète, aussi bien sur le plan de la biodiversité que de la productivité », a ajouté Mme Carr. « Les conséquences d’un déversement majeur dans le détroit de Georgia, près des îles Gulf et de Saanich, ou dans le détroit Juan de Fuca, près de Victoria et de joyaux écologiques comme la zone de protection marine Race Rocks, constitueraient une catastrophe pour notre biodiversité, notre tourisme et nos pêches. Nous devons protéger ce milieu marin exceptionnel et limiter la croissance des sables bitumineux de l’Alberta au lieu d’élargir le corridor vers les marchés internationaux dans le but d’accroître l’exportation du pétrole le plus sale de la planète. »
Dans le cadre du projet Enbridge Northern Gateway, qui prévoit la création d’un port en eau profonde à Prince Rupert, la construction du pipeline Enbridge, qui reliera les sables bitumineux de l’Alberta à Kitimat, dans le nord de la Colombie-Britannique, et le quintuplement éventuel du trafic pétrolier dans le port de Vancouver, les gouvernements fédéral et provincial ont travaillé en étroite collaboration pour aménager l’infrastructure de transport de manière à appuyer l’expansion de la production des sables bitumineux de l’Alberta. Les sables bitumineux de l’Alberta sont considérés comme le mégaprojet d’extraction de pétrole le plus sale et le plus polluant de la planète.
« En Chambre, le ministre des Ressources naturelles avait qualifié l’interdiction faite aux pétroliers de “volontaire”. Aujourd’hui, protégés par une terminologie non contraignante, les pétroliers circulent de plus en plus sur les côtes de la Colombie-Britannique. Depuis leur accession au pouvoir en 2006, les conservateurs de Harper et le député de Saanich—Gulf Islands, Gary Lunn, ont défendu plus âprement que quiconque l’augmentation du trafic pétrolier et l’expansion des sables bitumineux, qui stimule l’ensemble du processus », a fait valoir Elizabeth May, la chef nationale du Parti vert du Canada. « Nous devons renverser cette tendance par le biais d’un effort multipartisan pour décréter une loi fédérale interdisant la circulation de pétroliers sur toute la côte ouest canadienne. Je ferai tout en mon pouvoir pour mobiliser les membres du Parti vert du Canada et je discuterai avec les autres partis pour concrétiser cette interdiction. »